Shirley Dioulo grandit en Angleterre et en France. Après des études en communication et lettres, elle travaille dans un studio de postproduction qui lui fait découvrir l’univers audiovisuel sous un autre angle. Elle décide de se lancer et fait une école de cinéma au Brésil, unissant ainsi ses deux amours, le voyage et la création visuelle. Elle y réalise trois courts métrages en portugais, dont deux créations originales de science-fiction : 2116 et O Forasteiro (L’Étranger).

Shirley se rend ensuite en Afrique de l’Ouest, en quête d'identité, avec l’envie d’en connaître plus sur le continent dont elle est originaire, mais sur lequel elle n’a jamais vécu. Elle va au Cap-Vert, au Sénégal et en Côte d’Ivoire (pays de ses racines) sur une période de quatre années. C’est en vivant sur place qu’elle développe l’idée d’une anthologie dont le fil conducteur est l’instabilité du réseau électrique. Les petites coupures feront désormais partie de son quotidien. En observant différents phénomènes sociétaux, elle crée des histoires du point de vue d'une personne issue des deux rives en abordant les thématiques de l’identité noire et des différences de perceptions entre l’Afrique et l’Europe.

Shirley apprécie le cinéma qui sort de l'ordinaire, et son univers est celui de la science-fiction, l'expérimental et le fantastique. Elle écrit sous le pseudonyme Aliki.

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En 2022 elle gagne la plume de cristal pour le projet de série Petites Coupures au FESTIVAL DE VALENCE SCÉNARIO et participe à l'atelier Claude Miller à la fondation Lavaud Soubranne.

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